Pour commencer en musique avec la classe de 3eme 5 du Collège des Eyquems, nous avons choisi d’aborder la célèbre et émouvante chanson de Maxime Le Forestier, « Etre né quelque part ». Ce titre a été écrit en 1987 pour contester la loi Pasqua promulguée en 1986, et en appeler à davantage d’humanité et d’unité :
Le 9 septembre 1986 est promulgué la loi Pasqua, afin de faire reculer l’immigration, qui dit qu’un enfant né en France de parents étrangers ne devient plus automatiquement français à sa majorité, ou comment substituer le droit du sang au droit du sol3. À cette même période, le Front national commence à se faire de plus en plus présent, ce qui amène de nombreux débats concernant le sujet de l’immigration3. Chanteur engagé, Le Forestier décide d’écrire un hymne antiraciste soudé par des sonorités africaines, en révolte contre la loi Pasqua. Le titre est une référence à la chanson La Ballade des gens qui sont nés quelque part, de Georges Brassens. (wikipédia).
Les jeunes, âgés d’environ 15 ans, n’ont bien sûr pas connu cette époque mais en ont immédiatement saisi à la fois les enjeux et l’émotion, véhiculée par le texte, la musique et les voix des deux chanteurs : Maxime le Forestier, et la chanteuse Aura, chanteuse sud-africaine réfugiée politique en France. Ainsi, le refrain est chanté en zoulou, et les élèves l’ont appris avec enthousiasme. Merci à Laure Viellerobe, leur enseignante de musique très impliquée, pour les retranscriptions et l’adaptation très réussie! A suivre, la version audio et vidéo…
tolérance #vivreensemble #droitsdelhomme